A partir des témoignages de personnes confrontées au décès d'un proche, la philosophe s'interroge sur la nécessité de faire son deuil, une expression qu'elle estime galvaudée car ne correspondant pas à la relation entre les vivants et les morts. Elle montre que les individus en deuil ne cherchent pas la plupart du temps à se détacher de leurs morts, mais à les intégrer à leur vie quotidienne.